Votre BDESE en 1 clic !

Actualité sociale du 9 février 2024

Arrêts de travail : les changements au 1er janvier 2024

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 a instauré des nouvelles mesures relatives aux arrêts de travail.

Depuis le 1er janvier 2024, le délai de carence de 3 jours pour obtenir l’indemnité journalière de Sécurité sociale ne s’applique pas en cas de fausse couche. L’arrêt de travail est donc indemnisé dès le premier jour de cessation d’activité ;

Par ailleurs, la prescription ou le renouvellement d’un arrêt de travail effectué suite à une téléconsultation ne doit pas porter (ou avoir pour effet de porter) la durée de l’arrêt à plus de 3 jours.

Cette nouvelle règle ne s’applique pas lorsque :

  • cet arrêt a été prescrit ou renouvelé par le médecin traitant ou la sage-femme référente ;
  • le patient est dans l’impossibilité de consulter un professionnel médical compétent pour obtenir une prolongation de son arrêt de travail.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur CAPSTAN News https://www.capstan.fr/articles/2311-arrets-de-travail-les-changements-au-1er-janvier-2024

séparateur

Salarié conseiller prud’homme : les temps de formation supérieurs à l’horaire habituel de travail du salarié ne sont pas assimilés par la loi à du temps de travail effectif

La Cour de cassation a jugé que le temps consacré à la formation des représentants du personnel au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, ainsi que celui consacré à la formation économique des membres titulaires du comité d’entreprise est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il en résulte qu’un salarié participant, sur sa demande, à de telles formations ne peut prétendre à une rémunération supérieure à celle qu’il aurait perçue s’il ne les avait pas suivies et que devait dès lors être rejeté le pourvoi qui reproche à une cour d’appel d’avoir dit que n’avait pas droit au paiement d’heures supplémentaires un salarié qui, sur sa demande, avait participé à des stages et dont les horaires excédaient ceux qu’il aurait dû accomplir si, au lieu de suivre ces formations, il avait continué son travail dans l’entreprise (Soc., 15 juin 2010, pourvoi n° 09-65.180, Bull. 2010, V, n° 138).

Il en résulte que le temps de formation d’un conseiller prud’homme, distinct du temps d’exercice de ses fonctions, s’impute sur le temps de travail habituel du salarié, de sorte que les temps de formation supérieurs à l’horaire habituel de travail du salarié ne sont pas assimilés par la loi à du temps de travail effectif.

Cass. soc., 31 janvier 2024, n°22-10.176 

séparateur

 

La contestation du coût final de l’expertise relève de la compétence du tribunal judiciaire statuant au fond.

La contestation du coût final de l’expertise, exclue de la procédure accélérée au fond par l’alinéa 2 de l’article L. 231

Vous souhaitez en savoir + pour automatiser 70% de votre BDESE ?

Articles similaires

Retrouvez tous nos articles sur notre blog « Actualité BDESE »

Zoom sur les conditions de validité de la convention individuelle de forfait jours

Une convention collective sur les forfaits en jours doit être conforme à l’article L.3121-64. En l’absence d’accord collectif, la validité d’une clause contractuelle dépend du respect des dispositions de l’article L.3121-65, comprenant un document de contrôle des jours travaillés et un entretien annuel. L’employeur doit assumer la responsabilité du suivi des jours travaillés. Le non-respect de ces conditions pourrait entraîner la nullité de la clause de forfait jours (Cass. Soc. 10 janvier 2024, n° 22-15.782). Consultez l’article pour avoir les détails de cet arrêt.

lire plus

Actualité sociale du 2 février 2024

Titres-restaurant : la part patronale exonérée de cotisations est revalorisée en 2024. Aide financière pour les salariés. Le salarié qui viole la clause de non-concurrence ne peut plus prétendre à la contrepartie financière même après cessation de la violation. L’entreprise n’a pas qualité pour invoquer l’absence de consentement préalable à audition de ses salariés lors d’une opération de contrôle du travail illégal… Retrouvez toute l’actu sociale de la semaine !

lire plus

Zoom sur le COVID-19 des salariés non vaccinés des ESMS

Nos experts juridiques examinent l’arrêt de la Cour de cassation du 24 janvier 2024 concernant la suspension du contrat de travail des salariés non vaccinés des ESMS. La Cour rejette les questions prioritaires de constitutionnalité, jugeant qu’elles ne remettent pas en cause les principes de sécurité juridique, d’égalité devant la loi, de liberté individuelle, et de protection de la santé. Cette décision confirme la légalité de la suspension sans rémunération des salariés non conformes aux obligations vaccinales dans le contexte de la crise sanitaire.

lire plus

Zoom sur les élections professionnelles

La Cour de cassation, dans un jugement du 17 janvier 2024, aborde le débat autour de l’article L. 2314-30 du Code du travail. Nos experts juridiques analysent cette décision qui confirme l’interdiction de présenter une liste avec un seul candidat par les organisations syndicales lorsqu’au moins deux sièges sont à pourvoir, soulignant l’importance de la parité et de la liberté syndicale.

lire plus

Actualité sociale du 26 janvier 2024

Chaque semaine, retrouvez toute l’actualité du droit social : Transparence des rémunérations : vers des obligations inédites pour l’entreprise. Forfait jours : l’employeur peut-il justifier le non-respect de ses obligations ? En présence d’une autorisation de licenciement définitive, le licenciement pour motif économique du salarié ne peut être annulé par le juge judiciaire pour discrimination syndicale. Convention collective des entreprises de prévention et de sécurité : l’ancienneté inclut la période d’emploi continu dans l’entreprise et l’ancienneté acquise par le salarié au moment de la reprise…
Nos experts juridiques décryptent pour vous toute l’actualité RH.

lire plus